Ch’ Barnum – solo clownesque en dravie
Spectacle | tout public en dravie (français & picard) |
Durée du spectacle | 1 heure | De et avec | Joël DUFRESNE |
Aide à l’ écriture/direction d’ acteur | Luc KIENZEL |
Décor/tableaux | Dominique CROGNIER |
Ce spectacle a été créé à partir d’un commande d’ écriture réalisée pour le festival « des wèpes » festival de culture Picarde.
Participant à un stage de clown professionnel, loin de la scène et des projecteurs, dans la promiscuité et l’inconfort d’une salle de répétition, c’est sous le regard amusé d’autres collègues clown venus se remettre en question collectivement autour de cette grande question métaphysique : « j’ en suis où avec mon clown et je fais quoi avec ? » que j’ai conçu le personnage de « Djustave Kartofen dit « Djudjuss », clown picard à l’ accent fort prononcé.
Librement inspiré de la venue en Picardie du cirque américain Barnum en 1902, le cirque aux 3 pistes et aux phénomènes fondé par le milliardaire Philéas Taylor Barnum ,et dont le poète picard Louis SEURVAT a immortalisé l’ évènement dans la célèbre chanson « en rev’nant d’ chez Barnum », j’ ai imaginé que Djustave Kartofen, dernier descendant des phénomènes du cirque Barnum – la femme à barbe, sa mère, l’ homme le plus grand du monde, la femme la plus grosse, ses oncles et tantes, les frères siamois et le fameux Tom Pouce dit « tchot biloute », ses cousins , Djustave Kartofen, de retour d’ une tournée mondiale, pose pour la premières fois les pieds en Picardie, la terre de ses ancêtres, et vient nous présenter sous la forme d’ une saga contée en picard, l’ arbre généalogique de son illustre famille.
Pour rendre hommage à ses ancêtres, et fidèle à l’esprit du cirque à l ‘américaine, il termine son histoire en présentant au public un numéro de pommes de terre acrobates.
A travers l’ expression de la langue picarde, je rends hommage à l’ extraordinaire richesse du patrimoine de la culture de l’ oralité, et à ces langues, dialectes et patois que l’ on ne pratique plus guère que dans les campagnes ou chez les anciens, mais qui perdurent à exister dans une société mondialisée ou l’ on voudrait hégémonéiser les peuples autour d’ une langue et une culture unique. Ce que j’aime dans la langue picarde, c’est ce qu’ elle me raconte, beaucoup d’ humanité.
Extraits d’articles de presse :
Courrier Picard
…Entre culture picarde et exubérance américaine, Joël DUFRESNE nous livre un spectacle à la fois ironique, tendre et plein d’ esbroufe. A travers son spectacle, l’artiste endosse successivement le costume du sémillant monsieur loyal, du clown et des membres de la famille KARTOFEN. Doté d’une énergie à toute épreuve, il jongle, chante, se tortille, et s’ en donne à coeur joie, à grand renfort de mimiques clownesques. Un spectacle féerique et totalement nouveau attend donc le public sous le chapiteau de CH’BARNUM .
Article de Claude VERDIER
Ch’Barnum : un spectacle de et avec Joël Dufresne, d’après un texte original écrit avec l’aide précieuse de l’Amassoér, dictionnaire picard-français de Marie-Madeleine Duquef édité par la librairie du Labyrinthe… Le picard de l’Amassoér est le picard à soi, le picard de la rue, du quartier, du coin et de tout le monde. Ce qu’il conte par ses images, c’est beaucoup d’humanité…
Ce spectacle raconte les aventures de Gustave Kartofen et sa famille. Arrivant « tout droét des States, et après avoér vu ch’monde ains tous chés sens« , de Gratibus à Bab-el-Oued, cet Homus Picardus, dernier descendant d’une espèce en voie d’apparition, présente en exclusivité une saga familiale dans une frénésie débordante de personnages hauts en couleur. Musicien, bonimenteur, dresseur de pommes de terre acrobates, êtres et animaux extraordinaires se succèdent, le tout raconté et mis en chansons par « ch’tchot Gustave, illustre déscheindant d’eine fanmille ed’phunomènes« . Joël Dufresne nous livre un spectacle à la fois ironique, tendre et plein d’esbroufe.
Écrire un commentaire