Partie 2/2

A partir d’ une écriture originale, ce spectacle qui mêle le clown,le conte et la musique s’ inspire d’ histoires et de récits auto-biographiques et imaginaires ou le cirque et le fil revêtent une importance particulière.

Ecriture : Bernard Douzenel, Joël Dufresne, Laurence Claoué( à partir de textes et chansons de Charles Trénet, Giani Esposito, Maxime Le Forestier, François Morel, Henri Carnoy, Simone Michel )

Mise en scène : Laurence Claoué

Interprétation / jeu : Joël Dufresne

Remerciements : Valérie Billot , Roselyne Hémart, Anne Leviel, Bénédicte Vasseur, Caroline Vasseur pour leur regard critique et bienveillant et leur accueil du spectacle

Ce spectacle a déjà été présenté à :
MONTDIDIER, CAGNY MÉHARICOURT, GLISY,BLANGY-TRONVILLE ( écoles maternelle et primaire )
BOURDON, SAVEUSE, VILLERS-BOCAGE, CARDONNETTE (bibliothèques)
MÉAULTE, LUCHY (associations)

SPECTACLE POUR TOUT PUBLIC À PARTIR DE 5 ANS ( jauge maximum : 60 à 80 personnes )

SURFACE SCÈNIQUE MINIMUM SOUHAITÉE : 4M X4M- RÉGIE SON /LUMIÈRE AUTONOME ( pénombre souhaitée)

DURÉE : 45 MINUTES/ 1 HEURE – MONTAGE/PRÉPARATION : 2 HEURES – DÉMONTAGE : 30 MINUTES

Quelle drôle d’ aventure! déjà, au départ, faire apprendre, puis faire chanter à un groupe d’ élèves de 6ème du collège César Franck une chanson picarde du 17ème siècle, écrite par un dénommé  » Brûle Maison « , et ensuite se présenter au concours du picard au collège, mis en place par l’ agence pour le picard, je vous jure sur ma tête de poète que je ne fabule pas, et que c’ est une sacrée gageure ! et pleine de symboles forts! bien sûr, je bénéficiais de l’ expérience de l’ année dernière ou, contre toute attente, nous avions fini 2ème ce ce concours du picard au collège, en interprétant une version RAP de la chanson » en rev’nant de chez barnum ». Mais cette année, la chanson était difficile, et nous ne bénéficions plus de l’ esprit de surprise. Nous n’étions plus dans la peau du challenger, mais dans celle de l’ espoir devant confirmer. et c’ est ce que nous avons fait. ces gamins sont extraordinaires: fiers, orgueilleux, impétueux, sans complexes, et de vrais compétiteurs! pourtant, que ne dit-on pas, y compris dans la bouche d’ élus et de responsables politiques, sur ces enfants d’ immigrés, ou ces  » mauvais élèves  » issus des quartiers dits  » difficiles« . pourtant, moi, je n’ y ai trouvé que du bonheur, de l’ enthousiasme, de l’ envie, du respect, et , oserai-je le dire, de la beauté. La beauté de ces visages d’ enfants rayonnant de plaisir en chantant une langue inconnue de leur culture, une langue patoisante entrée dans la clandestinité de l’ écrit, mais dans l’ humanité de l’ oralité, pratiquée par des gens simples, populaires au sens noble du terme. Et c’ est ainsi que sont tous les enfants du monde, qu’ ils soient noirs ou blancs, ou marrons.Ils « sont comme ils sont, ils sont né comme cela « . Ils ont donc abordé cette nouvelle expérience sans complexe aucun, et avec l’ envie folle de finir  » prémier  » , comme on dit en picard. Mais malgré leur volonté et leur énergie, nous n’ avons fini que deuxième. Qu’ importe le résultat. Une fois la déception digérée, c’ est avec la ferme intention de finir premier l’ année prochaine qu’ ils sont repartis au quartier ( comme ils disent ), leur coupe sous le bras, le dictionnaire picard en poche, leur moral et leur fierté intacts , prêts à repartir pour de nouvelles aventures picaresques. Alors , moi, je leur dit : bravo! et à l’ année prochaine!